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Home Vanlife : mode d'emploiLa vie en van Toilettes sèches en van : nos astuces pour éviter les odeurs

Toilettes sèches en van : nos astuces pour éviter les odeurs

by Le Van Migrateur
TOILETTES SÈCHES EN VAN
7 min de lecture

Quand on dit qu’on a des toilettes sèches dans notre van, on se retrouve souvent face à des réactions comme « quoi ? Tu fais caca dans un seau ? » ou « Ah, ça doit pas sentir bon là-dedans ». Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, je comprends qu’on puisse se poser des questions. Mais, rassurez-vous, vous allez lire un article écrit par l’une des personnes la plus sensible aux odeurs du monde 🤣. À la moindre odeur désagréable, je suis au bord du 🤢. C’est d’ailleurs pour cela qu’on a testé plein de différentes installations pour les toilettes sèches (différents seau, le séparateur d’urines, différents copeaux, etc.). Après ces nombreux essais, nous avons enfin réussi à tomber sur le combo parfait. Je vous explique ?

Toilettes sèches en van : les erreurs à ne surtout pas faire


Toilettes sèches en van

En réalisant nos tests, on a forcément fait quelques erreurs. Il y a eu plus d’un loupé, comme :

  • Nous avions choisi un seau en plastique : c’était pas cher (1€ chez Leroy Merlin à l’époque). On a voulu faire économique : plus jamais ! Le plastique est à éviter pour les toilettes sèches, même si vous mettez un sac plastique pour recueillir vos offrandes. On a aussi essayé le jerrican en plastique pour faire un séparateur d’urine : rien que de repenser à l’odeur … 🤢
    • Pour nuancer, nous avons vu quelques exemples, sur la route et dans des éco-gîtes, de personnes qui s’en sortaient très bien au niveau des odeurs avec un seau en plastique. Mais nous avons remarqué que le point commun de leurs seaux était qu’ils étaient d’un plastique très lisse, sans aucune rayure creusée. Au vu des odeurs qui se créaient quand nous avons testé les seaux en plastique de notre c, nous avons préféré ne pas renouveler l’expérience. Une autre matière est recommandée par les fabricants de toilettes sèches (je vous en parle dans la partie suivante)
  • Nous mettions des sacs-poubelles trop fins : et hop ! Un petit sac-poubelle plein d’offrandes qui s’explose par terre au moment de le vider… Ou alors une petite marre de pipi au fond du seau, car ça a transpercé le sac entre deux vidages. Bon appétit !
    • Quand nous sommes en voyage, nous préférons ajouter un sac-poubelle dans le seau, pour pouvoir jeter le contenu des toilettes directement dans les poubelles publiques (c’est normalement interdit, mais on le fait quand même 😱). Depuis ce petit incident, on prend des sacs-poubelle triple épaisseur ultra-résistants, avec une fermeture coulissante. C’est toujours plus sympa d’avoir juste à saisir les liens coulissants pour fermer ce genre de poubelle, plutôt que d’aller chercher sous sac le lien pour faire un nœud autour du sac-poubelle
  • Utiliser du sable ou des copeaux très fins : rien de pire pour bien garder les matières solides et liquides enfermées, pour empêcher l’air de passer et pour que tout ça dégage des odeurs immondes. Cela est dû au fait que les matières ne sèchent pas, et continuent ainsi à diffuser leurs odeurs.
    • Ce genre de système fonctionne bien pour les chats 🐱, car ils ont une quantité de matière liquide et de matière solide à déposer dans la journée bien moindre, par rapport à un humain. Et en plus, les chats ne recouvrent pas leur caca, soyons clairs. Quelqu’un ici a déjà trouvé l’odeur d’une pièce avec une litière de chat non vidée agréable ? Non ? Eh bien, ce sera pareil pour vos besoins si vous les faites dans du sable ou dans une litière 🤣
  • Ne pas mettre de bavette : cet équipement porte bien son nom, comme il s’agit d’un élément permettant de ne pas « baver » hors du seau lorsqu’on fait pipi (ça peut marcher aussi pour les matières solides). Il permet de guider nos offrandes directement dans le seau, si elles avaient par hasard l’idée de se faire la malle sur le côté.
    • On ne se rend pas forcément compte tout de suite quand on a laissé une partie de nos matières liquides à côté du seau. C’est au bout de quelques semaines d’utilisation du fourgon qu’une odeur d’urine persistante peut nous mettre la puce à l’oreille.
Bavette toilettes sèches en van

Ce sont les 4 principales erreurs que nous avons faites, quand on débutait dans les toilettes sèches. Après avoir testé plusieurs solutions, nous nous sommes arrêtés sur un combo qui, selon nous, est parfait pour l’entretien et pour éviter les odeurs.

Toilettes sèches en van : le combo parfait


Toilettes sèches en van
  • Utiliser un seau en inox ou en acier inoxydable : c’est ce qui est conseillé par les fabricants de toilettes sèches, et par nous ! Comme vous avez pu le lire, le plastique est selon notre expérience une matière qui retient trop les odeurs. Surtout lorsqu’on a une utilisation quotidienne de ses toilettes sèches ! L’inox ou l’acier inoxydable est donc la matière à privilégier pour accueillir vos offrandes.
    • La résistance contre la corrosion du métal du seau est primordiale. Vos matières liquides risqueront de faire rouiller ce dernier en quelques semaines seulement, sinon !
  • Le bon choix des sacs-poubelle (ou le compost) : comme je vous le disais plus haut, nous vous conseillons vivement de mettre un sac noir triple épaisseur avec des liens coulissants dans vos toilettes sèches. Cela vous évitera des désagréments dont on se passerait tous bien comme un fond de pipi qui aurait transpiré hors du sac au fond du seau, un sac éclaté par terre ou la vision de tout le contenu du sac quand vous allez vider vos toilettes.
    • Cela peut paraître bête, mais avoir des toilettes sèches peut être une ligne en plus à ajouter à votre budget quotidien. Entre les sacs-poubelle et les copeaux, on peut compter une quinzaine d’euros par mois. Il est possible de faire descendre ce budget à 0 si vous utilisez un compost pour vider le seau. Cela vous permettra de ne pas avoir à mettre de sac-poubelle. Il est possible de trouver des composts sur la route, bien que ce soit un peu plus contraignant que de trouver des poubelles.
  • Le bon choix des copeaux : le bon choix des copeaux sera primordial, avec le choix du seau, pour éviter les odeurs. Ce sera le fait que vos besoins sèchent et se compostent au sein même de votre seau qui fera que les odeurs pourront être évitées. Si vous enfermez trop vos matières solides et liquides à l’intérieur d’une matière sans air, les odeurs resteront fraîches et bien présentes beaucoup plus longtemps. Il sera donc essentiel de choisir des copeaux absorbants et assez gros pour laisser l’air passer. Le modèle de copeaux parfait pour des toilettes sèches est la litière pour rongeurs.
    • On a souvent tendance à vouloir enfermer les toilettes dans un caisson étanche, mais c’est tout le contraire qu’il faut faire ! Vos besoins émettront de l’humidité, qui créera des odeurs très désagréables si elle est enfermée. Votre caisson de toilette doit impérativement être aéré, vers l’extérieur ou directement vers le reste des aménagements (on préfère la première solution, perso).
  • Bien réfléchir à son installation : en plus d’une bonne aération, vos toilettes devront être à la bonne hauteur. Cela peut paraître bête, mais nous avons vu beaucoup d’auto-constructeurs se lancer dans la construction de leurs toilettes sèches, et se rendre compte trop tard que la hauteur du seau + de la bavette était plus haute que la hauteur du meuble créée !
    • De notre côté, nous avons acheté le kit Lecopot. Les matières choisies, la hauteur de la construction et la taille de la cuvette s’adaptent parfaitement à une construction de toilettes en fourgon aménagé.

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