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TRAVAILLER SUR LA ROUTE : RÊVE OU POSSIBILITÉ ?

by Luce
TRAVAILLER SUR LA ROUTE
16 min de lecture

Tout quitter pour vivre en van et travailler sur la route, c’est un rêve. Pour de plus en plus de monde. Ce mode de vie se démocratise beaucoup. Et ce qui est bien, c’est que les boulots et métiers permettant de pouvoir vivre cette vie se démocratisent également beaucoup. Il y a beaucoup de métiers qui ne permettent pas d’envisager une vie totalement autonome. Qui ne permettent pas de tout quitter et de partir fleur au fusil arpenter les routes du monde sans avoir à se soucier de quoique ce soit d’autre que de son ordinateur, ou tout autre outil de travail portable. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il en existe quand même pas mal, des métiers qui vous permettront de prendre la route sans regarder en arrière. Même s’ils ne vous permettront peut-être pas de travailler à 100% pour vous. 

Notre histoire



Notre parcours professionnel

Pierre-François

Pierre-François

Pf, pour les intimes, a toujours été un bosseur. Il a toujours vu l’argent comme un moyen de réaliser ses rêves, de les atteindre, sans vraiment porter d’importance à la manière dont il le gagnait. Ce qui fait de lui un travailleur vraiment courageux, prêt à s’investir de toutes ses forces dans n’importe quel boulot avec pour seul objectif le rêve qui l’attend à la fin. 

À l’époque, si on devait attribuer un métier à Pierre-François, ça aurait été cuisiniste. Il a passé plusieurs années chez IKEA, pour conseiller les clients sur l’achat de leur cuisine. Il adorait vraiment ce métier, dans lequel il s’épanouissait sincèrement. Mais comme ça ne lui permettait pas non plus de faire des économies ultra rapidement, il a décidé de tout quitter pour travailler en saison en 2017, avec Kirikou, Laskar et moi. C’est là qu’il a commencé à prendre conscience qu’il détestait l’idée de travailler pour quelqu’un. L’idée a fait son chemin, jusqu’à le mener à VANSITY. Il a créée cette plateforme d’aide pour accompagner les personnes qui se lancent dans l’aménagement de fourgon, mais également pour proposer à ceux qui souhaitent passer par un professionnel un annuaire d’artisans de qualité. Après 2 ans de travail acharné, il commence enfin à réussir à se dégager un salaire, permettant de réaliser encore plus de belles choses avec cette plateforme. 

Lucile

Lucile Le Van Migrateur

Alors moi, c’est toute une histoire. Pour vous la faire courte, je n’ai jamais réussi à travailler pour quelqu’un. Dés la sortie du lycée, en 2012, j’ai fait mes études supérieures en alternance. Je crois que ça m’a un peu traumatisée du travail en entreprise : je ne faisais rien de passionnant, je n’apprenais rien, et je ne voyais pas l’intérêt de bosser de cette manière. Je n’arrivais pas à comprendre, du haut de mes 18 ans, les personnes qui venaient sapées comme jamais au boulot avec la banane jusqu’aux oreilles. Moi, j’arrivais toujours débraillée et la tête dans les fesses. Bon, à la fin les collègues arrivaient toujours à comprendre ce qui trottait dans ma tête et finissaient par lâcher l’affaire avec moi. On étaient copains, mais ils savaient qu’il ne fallait pas trop m’en demander au boulot. Je n’avais aucune conscience professionnelle, je faisait ce qu’on me demandait mais sans plus, et je passais le plus clair de mon temps à organiser mes activités professionnelles et personnelles en parallèle (pendant mes heures de boulot). 

J’ai monté ma boîte en tant que photographe, puis graphiste et enfin webdesigner. Le boulot en contact avec les clients ne me plaisant vraiment pas, je me suis vite tournée vers la création de contenu. En fait, je suis partie vers quelque chose qui demande d’abattre un boulot de titan, mais dans lequel personne ne me demande rien, dans lequel je ne dois rendre de comptes à personne et dans lequel je mets vraiment le coeur à proposer quelque chose d’intéressant et d’utile. Vous la sentez, à travers ces lignes, la fille qui n’aime pas l’autorité et qui n’aime pas rendre des comptes ? En fait, je me suis un peu créée mon propre métier, me permettant de vivre comme je l’entends. Et je fais tout, chaque jour, pour que ça continue le plus longtemps possible !

Nos aspirations

Lucile et Pierre-François

Nos aspirations professionnelles et personnelles, à tous les deux, sont plutôt classiques : pouvoir être libres tout en aidant les autres. Il était impossible pour nous d’envisager la vie qu’on imaginait pour nous : grandes études – CDI – métro – boulot – dodo – appartement – enfants. On comprend sincèrement toutes les personnes qui s’épanouissent dans ce schéma. Nous avons tous les deux grandit au sein d’une famille stable et heureuse qui remplissait toutes les cases de la vie qu’on ne veut pas aujourd’hui, alors on est loin de critiquer tout ça. Mais qu’est-ce que vous voulez, c’est plus fort que nous … On a essayé mais on ne s’y plaît pas, dans cette vie. Enfin, on pourrait, mais pas à plein temps et surtout pas si on nous enlève la possibilité de bouger quand on veut. Si on nous enlève ça, on nous enlève tout. Tout ce qui fait qu’on se sent légers et heureux. 

Nos choix et nos décisions ont donc toujours été dictées par ce rêve de liberté. Nous n’avons jamais établi de stratégie bien rodée pour y arriver, mais on a réussi à atteindre cet objectif grâce à toutes les opportunités qui se sont présentées sur notre chemin. On ne pourra donc pas vous donner de recette miracle pour réussir à prendre la route demain tout en ayant une rentrée d’argent fixe, mais on peut déjà vous donner nos conseils ! 

Travailler sur la route, est-ce que tout le monde peut le faire ?



Ceux qui ne supportent pas d’être derrière un ordinateur

Qu’on se le dise, quand on pense au fait de gagner de l’argent sur la route, on pense tout de suite à un boulot digital et sur internet. Pourtant, il existe plein d’autres possibilités de gagner son argent sans travailler pour quelqu’un d’autre, sans que l’ordinateur ne soit le plus important de l’équation. 

Déjà, il faut se dire qu’en vivant en fourgon aménagé, les besoins financiers sont beaucoup moins élevés que lorsqu’on est locataires (et même propriétaire en cours de remboursement d’une maison). Il n’y a pas de loyer, pas de charges, pas d’impôts locaux … Dites-vous déjà qu’il y a minimum 8 000 euros à l’année que vous ne mettrez pas dans un loyer en vivant en van !

D’ailleurs, ça nous amène à la question De combien a-t-on besoin pour vivre correctement en fourgon? Il sera un peu difficile d’y répondre, les besoins étant différents pour tout le monde. Mais si on imagine pour une vie confortable, sans autre besoin que la nourriture et l’essence (donc pas d’épargne, et aucune autre dépense), on peut imaginer une base fixe à 800 euros si vous êtes un grand voyageur et que vous mangez bio, 500 euros si vous êtes économes sur les courses et que vous ne voyagez pas trop. Et c’est la somme par mois. 

Vous n’avez donc pas besoin de trouver un travail qui vous rapporte tout de suite 2000 euros par mois pour avoir un bon rythme de vie et un pouvoir d’achat correct. Vous pouvez commencer doucement, tâtonner pour voir ce qui vous plaît, sans vous mettre la pression du loyer derrière. En plus, si vous avez déjà travaillé, vous pouvez facilement imaginer être aidé par Pôle Emploi pour vos premiers mois d’activité. 

Bref, on s’égare. Je disais donc qu’il existe quand même pas mal de métiers qui ne nécessitent pas d’avoir comme principal outil de travail l’ordinateur. Si nous prenons l’exemple de plusieurs nomades que l’on connaît, on peut citer @wildbyearth (Pauline), qui en plus d’être professeure de yoga vend de magnifiques macramés sur sa boutique en ligne. On peut aussi prendre l’exemple de @theroadtrippers (Pierre & Camille), qui arrivent à se dégager un revenu grâce aux livres auto édités qu’ils sortent. À Nantes, nous avions croisé une vanlifeuse qui transportait une librairie ambulante à bord de son poids lourd. 

Il y a de quoi donner pas mal d’idées ! Si vous avez un quelconque talent, qu’il soit cuisinier ou artistique, vous pouvez très bien envisager de faire de la vente de rue (je ne sais pas si ça s’appelle vraiment comme ça, mais le terme me paraissait approprié). Si vous savez coudre, pourquoi pas vendre des pièces zéro déchet pour nomades ? Si vous savez fabriquer des bijoux, pourquoi ne pas faire des ventes sur les spots sur lesquels vous vous arrêtez, ou en ville ? Si vous êtes bon cuisinier, pourquoi pas envisager un food truck ? Et puis, le truc qu’on rêverait de lancer si on avait le temps … Ce serait la friperie ambulante. Franchement, c’est le genre de chose qui pourrait faire un carton en ce moment. Alors si vous êtes passionné.e de fringues vintage, pourquoi pas penser à un concept ? Si vous aimez la broderie, pourquoi pas vendre des pièces brodées sur des tissus made in France aux endroit où vous passez ? Et un salon de tatouage ambulant, ça pourrait être sympa non ? (bon, ça par contre au niveau des lois je ne sais pas trop si c’est possible). On a également fait une jolie rencontre à St Nazaire. C’est Caro, la propriétaire du Caro Massage, un joli petit van d’époque dans lequel elle propose des prestations bien-être qui tournent autour du massage. Si vous exercez dans le domaine des médecines alternatives, pourquoi pas envisager un cabinet ambulant (un cabinet de bioénergie, par exemple) ?

Franchement, si vous n’avez pas envie de travailler avec quelqu’un, mais pas non plus devant un ordinateur, il existe plein d’idées qui n’attendent que vous ! Cela demandera peut-être beaucoup de travail et d’acharnement pour pouvoir dégager un revenu stable, mais je pense que ça vaut vraiment le coup d’essayer (nous-mêmes y pensons sérieusement, parfois). 

Pour les geeks

Les métiers du digital sont souvent les premiers métiers auxquels on pense quand on imagine partir pour une vie de liberté. C’est vrai que ce sont ceux sur lesquels on trouve le plus d’infos sur internet, et cela représente un panel de métiers largement mis en avant par nombre d’influenceurs depuis des années. Il est donc possible qu’on ne vous apprenne absolument rien dans cet article, et c’est pour cette raison qu’on ne s’attardera pas sur la liste des métiers possible en tant que digital nomades, mais plutôt sur le pourquoi il faut absolument se lancer ! 

Il existe de nombreuses possibilités en fonction de vos domaines de compétences, et de vos passions. Il est vrai que le plus intéressant, quand on lance une entreprise, est de lancer une entreprise plutôt émotionnelle (une entreprise sur un sujet qui nous tient à coeur, qui nous passionne). On est d’accord, c’est le meilleur moyen d’y mettre tout son coeur et son amour. Parfois, quand ça ne fonctionne pas dans l’émotionnel, on est obligés de se tourner vers quelque chose qui fonctionne mais qui est loin de ce qu’on apprécie. On est d’accord, l’objectif n’est pas là. Mais il faut quand même garder en tête cette possibilité, si votre objectif premier est de devenir autonome financièrement. Voici donc les quelques possibilités de métier qu’il existe : 

  • Créateur.rice de contenu (cela peut être sous forme de vente de contenu ou d’influenceur.se – Youtubeur.se, instagrammeur.se). Clairement, pour nous, la forme que l’on préfère est la forme de vente de contenu (ebook, par exemple). 
  • Freelance digital, dans les domaines du web, du graphisme, du montage vidéo, du copywriting, de la rédaction web, etc. 
  • Freelance de service, dans les domaines de la photographie, de la vidéo, etc. 
  • Coach en ligne : coach freelance, par exemple. 
  • Vente de formation, si vous avez du vrai contenu et des vraies connaissances à apporter à une communauté en demande 
  • Etc. 

Se lancer dans le web, ce n’est pas inné pour tout le monde. Ça nécessite de passer beaucoup de temps derrière un écran et d’actualiser ses connaissances assez souvent. Mais si vous sentez que c’est le chemin que vous devez prendre, de la motivation et de la persévérance vous permettront de vite trouver le domaine qui vous plaît, qui vous fait vibrer et qui vous permet de manger. Oui, les 3 à la fois, car travailler gratuitement c’est super enrichissant mais à un moment quand les économies sont vides il faut aussi pouvoir manger ! 

Et si on se lançait ?



Les peurs et les doutes

De mon côté, je n’ai jamais eu de peurs ou de doutes quant au fait de vouloir travailler pour moi. J’ai toujours su que j’étais faite pour ça, et que je ne pourrais m’épanouir que comme ça. Mais beaucoup d’amies, autour du moi, ont mis beaucoup de temps avant de sauter le pas. D’ailleurs, Pf aussi au début. Il était un peu sceptique. 

Quoiqu’il arrive, je suis persuadée que la plus grosse barrière tient dans le fait d’avoir peur d’échouer. Parce que l’échec, dans notre culture, c’est honteux. Beaucoup de personnes autour de moi attendent d’avoir fait 10 formations et d’avoir travaillé au moins 1 an gratuitement avant d’oser poser des tarifs sur leurs heures de travail (coucou syndrome de l’imposteur!). Et ces peurs et doutes sont tout à fait compréhensibles. Qui ne se remettrait pas en question face à un échec ? Personne. Et c’est d’ailleurs ça qui fait les bons entrepreneurs : les échecs. Car les échecs entrainent des remises en question. Et la remise en question, c’est l’atout principal qui fera que vous réussirez. Eh oui, ce sont vos potentiels échecs qui calibreront vos futures réussites. Alors pourquoi avoir peur de l’échec ? La seule chose à faire si vous n’avez pas réussi à faire prendre à votre entreprise le tournant que vous vouliez, c’est de réfléchir aux raisons, et d’utiliser cette nouvelle force pour créer quelque chose de nouveau. Et croyez-moi, ça m’est arrivé une bonne dizaine de fois. Et à chaque fois, ça a été dur. Et à chaque fois, j’ai monté une marche énorme dans mon évolution vers mon métier de rêve que j’ai construit aujourd’hui.

S’entourer

vanlifest

Quoiqu’il arrive, le deuxième atout de l’entrepreneur après la capacité à se remettre en question, c’est l’entourage. On ne parle pas des parents qui vous encouragent ou pas. On s’en fou de ça. Enfin, c’est toujours cool d’avoir des encouragements, on est d’accord. Mais vous sautez le pas avant tout pour vous, pas pour avoir la validation des autres. Je parle plutôt de l’entourage professionnel.

Pendant mes 5 premières années d’entrepreneuriat, je faisais TOUT toute seule. Même ce que je ne maîtrisais pas. Je ne lisais jamais de ressources sur l’entrepreneuriat, je me disais que le feeling et un compte Instragram suffiraient bien à me faire trouver des clients. Mais c’est quand on a commencé à travailler avec des ami.es dans le même domaine que tout a changé, tout a évolué. Travailler avec d’autres personnes, c’est un levier de motivation inestimable. Les échanges avec les autres, les séances de travail, l’émulsion des idées : c’est ÇA qui fera que vous avancerez. Si vous décidez de faire votre petit bonhomme de chemin de votre côté, sans accepter de partager votre potentielle réussite financière avec d’autres personnes, vous allez vite être submergé.e, et vous allez vite comprendre l’intérêt de s’entourer. 

Notre métier de créateurs de contenus s’est professionnalisé à partir du moment où on a commencé à travailler avec d’autres personnes. Cela nous laisse plus de temps à consacrer aux choses pour lesquelles nous avons vraiment des compétences, et ça nous permet d’avoir un regard neuf et super intéressant sur pleins de choses que l’on fait. Et puis, qu’on se le dise, travailler avec d’autres personnes quand notre métier est digital, c’est une grande aide dans la lutte contre l’isolement que peut entraîner ce métier … 

On n’aura pas pu vous donner de solutions miracles pour gagner votre vie en moins de 2 mois sur la route dans cet article, mais on espère vous avoir fourni de vraies pistes de réflexions, et surtout vous avoir motivé à vous lancer. Car, même si vivre pour soi et uniquement pour soi demande beaucoup de détermination, les efforts finissent TOUJOURS par payer. 

Si vous travaillez pour vous et que vous voulez partager votre expérience, on les attend avec grand plaisir en commentaire pour échanger avec vous ! 

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6 commentaires

Amandine 16 novembre 2021 - 14 h 08 min

J’ai beaucoup aimé cet article ! Je suis en train de réfléchir à la façon dont je gagnerais des sous avec mon van 🙂 J’ai travaillé plusieurs années dans le web, en salariée puis freelance, alors vue de l’extérieur, ma carrière de digital nomade semble toute tracée, et c’est souvent ce que me conseillent de faire mes amis. Pourtant, je ne me sens pas bien quand je travaille devant un ordinateur, et je me dis que je préfèrerais alterner des CDD / Voyages, ou bien essayer de développer une activité freelance dans un domaine non-digital, même si c’est un peu plus galère ou moins pratique. Et c’est là que je trouve votre article vraiment inspirant. Sans être utopiste, il donne envie d’essayer, de tâtonner. Donc merci de me rappeler que c’est ok de tâtonner et de se lancer sans être sure de ce que ça donnera. Plus globalement, merci pour votre blog magnifique, une vraie mine d’or, et aussi pour votre bouquin, que j’ai acheté il y a quelques mois 🙂

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Pierre-François Lecardez 22 novembre 2021 - 14 h 43 min

Salut Amamdine,

Merci pour ton commentaire et ton soutien, trouver sa voie sur les routes n’est pas une chose facile, il faudra surement tester avant de trouver la bonne formule. Bon courage à toi pour cette nouvelle vie 🙂

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Ludivine 30 octobre 2021 - 14 h 23 min

Le problème c’est que tu cites des gens (Pauline, Pierre et Camille..), tout comme vous qui sont plus « sédentaires » que nomades. Et ces personnes là, tout comme vous, gère très bien internet alors ça reste très utopiste quand même.

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Pierre-François Lecardez 9 novembre 2021 - 15 h 39 min

C’est totalement vrai, il faut se donner les moyens et/ou avoir un minium de connaissance.

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Marie-Laure 28 octobre 2021 - 17 h 59 min

Merci pour cet article ! Il est vraiment complet et ouvre beaucoup de possibilités 🙏🏻

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Pierre-François Lecardez 3 novembre 2021 - 16 h 48 min

Merci pour ton gentil retour Marie-Laure 🙂

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